
Il existe plusieurs formes chirurgicales de prise en charge au niveau de la poitrine ( Selon la situation, vos souhaits, la structure de votre anatomie et les possibilités techniques ou esthétiques nous envisagerons ensemble la techniques la plus appropriée afin d’obtenir meilleur le résultat possible. N’hésitez pas à me poser toutes les questions et à prendre votre temps pour décider de l’intervention.)
Voici une liste des types d’opérations et des techniques que nous pratiquons.
-Réduction mammaire
Cette intervention consiste à réduire le volume de la poitrine. Les patientes demandeuses de ce type d’intervention présentent en général une gêne importante liée au poids et au volume de leurs seins.
La réduction mammaire permet de soulager les problèmes de dos et aide à la reprise du sport. Ce type d’intervention peut être pris en charge par la sécurité sociale si le volume retiré par sein est supérieur à 300 grammes (patientes avec un indice de masse corporel inférieur à 25).
L’intervention chirurgicale s’effectue soit sous anesthésie générale.
Les cicatrices sont variables (classique ancre marine) et disparaissent au bout d’un an. Un soutien-gorge spécial est à porter pendant 1 mois minimum dans les suites de l’intervention. L’arrêt du tabac est impératif.
– Cure de ptose (ou lifting des seins)
La cure de ptose (mastopexie) consiste à « remonter » la poitrine. Le but est de redonner un aspect plus jeune à la poitrine qui s’est affaissée (après des grossesses ou après un amaigrissement important). Cette cure de ptose peut être réalisée avec prothèses mammaires (pour une augmentation du volume associée) ou sans prothèses mammaires (si le volume dans le soutien-gorge est satisfaisant mais que seul l’aspect est gênant). Ce type d’intervention n’est pas pris en charge par la sécurité sociale.
– Augmentation mammaire par prothèses ou par transfert graisseux
L’augmentation mammaire par prothèse permet de corriger un complexe de volume ou de forme de la poitrine (asymétrie ou sein tubéreux).
Il existe différentes formes de prothèses (rondes ou anatomiques) qui sont remplies de gel de silicone ou de sérum physiologique. Les prothèses peuvent être mise selon les patientes devant ou derrière le muscle (ou en dual plane).
3 voies d’abord existent : sous mammaire, axillaire ou aréolaire. Les règles de sécurité des prothèses sont très strictes et ont été renforcées depuis l’affaire PIP. Aujourd’hui les laboratoires garantissent leurs prothèses pendant 10 ans en général. Les prothèse mammaires ne favorisent pas le cancer du sein et n’empêchent pas le dépistage. Une prise en charge est possible par la sécurité sociale en cas d’asymétrie de plus de 2 bonnets entre les 2 seins ou en cas d’hypoplasie sévère (bonnet inférieur à A). L’augmentation mammaire peut aussi s’obtenir après injection de graisse prélevée ailleurs sur le corps. Cette méthode nécessite en général plusieurs interventions pour obtenir le résultat final.
– Reconstruction mammaire après cancer
Il existe aujourd’hui de multiples méthodes efficaces de reconstruction mammaire.
Selon la morphologie du sein opposé, on peut proposer aux patients des reconstructions par prothèses seules, par prothèses avec lambeau ou des reconstructions autologues sans prothèses.
Différentes possibilités sont alors proposées (lambeau de DIEP, transfert de graisse…). La reconstruction de l’aréole et du mamelon est proposé ultérieurement avec une éventuelle symétrisation du sein opposée. Cette intervention est prise en charge par la sécurité sociale.